Citation :
Du coup, ça me fait dire que 10%, ça me parait peu pour des sociétés plus grandes (en terme de nombre d'individu) et aussi attachées au progrès et au confort.
Oui, il faut alors distinguer besoin vitale, et besoin sociale. Là évidement tu exploses les 10%.
Citation :
c'est qu'au final, tu critiques plus les déviances du système actuel plutôt que le sytème en lui même. Puis tu proposes un nouveau système (assez semblable à l'actuel je trouve) mais pour quelles raisons ce nouveau système ne dévierait finalement pas comme l'actuel ?
Ce n'est pas juste les déviances du système, c'est le système lui meme qui pousse à la déviance, qui l'engendre par la constitution et l'élection. L'élection dans la démocratie ne doit pas servir à élire des hommes mais des idées. Les hommes doivent être tiré au sort comme dans la démocratie athénienne. Évidement ce n'est pas un simple tirage au sort façon boule de loto. C'est plus complexe. Dites vous bien, que le tirage au sort est appliqué dans la justice, et qu'on connait l'efficacité de ce procédé. La compétence des tirés au sort se fait sur le tas, et des experts (affilié à tout les partis, plus des neutres) les informent.
Dans la véritable idée de démocratie nos "serviteurs" politiques (je met serviteur pour dire que c'est nous les maîtres, nous le peuple), seront donc tirés au hasard, parmis des citoyens sollicité par le peuple, ou volontaire, ou que l'on sait vertueux, parmis les citoyens du plus haut degrés, révocable, et de simple exécutant, les lois sont votés par les citoyen de tout degrés. La corruption est quasi impossible de ce fait. Ce que j'aimerais, et je pense que tout démocrate voudrais, c'est un système qui fait participer le peuple à la démocratie, qui délègue le moins de pouvoir possible, pour cela il met plein de contre pouvoir, le pouvoir de révoquer, le référendum d'initiative populaire, le référendum de contestation, le jugement de nos représentants politique une fois leur manda terminé, avec punition pour les truands, et récompense pour les méritants, etc.
Alors oui, on va me dire que ça va être un bordel monstre et que ça va jamais avancer (c'est déjà le cas dans l'assemblé, il faut des mois pour faire passer une loi). Y aura le temps du débat, puis le vote, donc y aura la même échelle de temps. On peut envisager de donner des contre pouvoir au degrés les plus bas aussi, pour ne pas les léser. Vous n'avez pas réagit sur les degrés de citoyenneté, je trouve l'idée intéressante non? Les humains progressent par l'expérience, alors pourquoi ne pas reconnaître cette progression au sein même de notre constitution?
Citation :
Tatanka croit que je confond l'idée et son application (suis-je bête!) quand je parle de l'esclavage en Grece antique, il se trompe, je pense que son idéal démocratique sous-entend nécessairement une forme d'asservissement; d'ailleurs il nous en offre immédiatement une forme plus ou moins policée et d'apparence acceptable.
Non, la soumission à une société n'est pas de l'esclavage, la marginalisation n'est pas interdite, et si ça te tiens tant à coeur on peut même l'institutionnaliser. Et puis il reste l'éxpatriation aussi, la possibilité de voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
Par contre nies-tu que l'esclavage actuel? Tu préfères être soumis à une politique qui essaye d’être le plus équitable et éthique possible, ou à une économie sauvage qui asservie les plus faibles, et donc la majorité, à la dette? Economie sollicité, protégé, nourrie, par un pouvoir politique complice. Et là je te parle pas d'intention, je te parle d'instituer l'éthique et l'équité, c'est ce que j'essaye surement très maladroitement de théoriser.
De plus que j'ai dis dans "ma" vision, c'est faux, j'aurais du dire, dans la vision qui se construit dans l'esprit d'économiste et politologue et sociologue que je suis, et qui m’intéresse. C'est une vision collective, et qui continue d'évoluer, car soumis au peuple qui à bien sur son mot à dire, et d'ailleurs c'est ce qu'on fait ici.
On va pas créer une institution qui va léser certains sans l'accord de la majorité démocratique, et sans convaincre les léser de la supériorité du système visé comparé au système actuel.
Citation :
De ce genre de remarque à la conceptualisation des camps de rééducation par le travail il n'y a qu'un pas, ou deux, pas plus...
Je visais surtout les riches héritiers qui vivent sur le dos de la société sous prétexte qu'ils sont né dans la "bonne" famille, et encore leur famille a voler, tromper, arnaquer, truander, ou que sais je pour avoir cette richesse.
Y a un truc qui cloche, surement qu'on ne discute pas sur le même référentiel. Par exemple tu peux concevoir de ne pas avoir le choix de naître et de mourir, d'avoir besoin de manger, respirer, dormir, etc. Le travail est tout aussi vitale, à l'échelle sociale le travail c'est comme la respiration pour un individu. Je me situe à l'échelle sociale, et j'ai l'impression que tu me critiques à l'échelle de l'individu, car c'est l'individu qui se plaint du travail, la société existe se définie par la collaboration du travail. L'équité c'est soit on bosse tous, et ça marche, soit on personne ne bosse, et on creve la bouche ouverte. Là on va tous bosser, mais pas en meme temps, puisqu'on va bosser quand on est jeune, dynamique, inexpérimenté, etc. On "force" bien nos gamins à aller à l'école POUR travailler, on conçoit notre domination sur les enfants, et d'ailleurs la domination continue dans le système actuelle, elle est juste opaque (Structure monopolisé nécessitant d'entre dans le monde du travail pour vivre, vivre autrement est marginale, ce que tu reproches au système que je défend, est déjà entrain de se produire dans celui là.
Je le redis, je suis pas à l'abris de l'erreur, mais pour l'instant je continue de croire en cette idée (qui n'est pas totalement la mienne, c'est des idées qui se forgent grâce au travail de certains auteurs, et des critiques de leur lecteur, ainsi que ce qu'on fait ici).
LordYannick> Tout à fait, j'avais évidement pas à l'esprit tout les besoins.
Oui le divertissement, ou la culture, seront produite mais ce ne serait pas vraiment des métiers de labeur, c'est des métiers de passion, c'est d'ailleurs tout ce genre de métier qui donne l’intérêt de s'émanciper des travaux de labeur. C'est pour ça que j'ai pas cité la culture et le divertissement.
Je rappel que je balance des idées, la plupart que j'ai découverte, d'autre que j'imagine, mais ça reste des idées abstraites, c'est sur que y a plein d'erreur.